On ne peut pas ne pas communiquer

Est-ce possible de ne pas communiquer ?

Chaque comportement a une valeur de message : chaque rire, chaque regard, chaque intonation de voix et même chaque mimique.

Même sans parler nous communiquons.

Qu’elle soit verbale ou non verbale, la façon dont vous vous maquillez, les vêtements que vous portez ou votre parfum sont autant de façon de communiquer.

Il est parfois admissible de ne pas vouloir communiquer parce qu’on se fait aborder par quelqu’un dans la rue ou parce qu’on n’en a pas envie tout simplement.

Par exemple, vous venez de prendre place dans un avion pour un trajet de 11 heures sans escale. Vous décidez de jouer à votre jeu vidéo préféré et un jeune garçon s’assoit à côté de vous et vous pose mille questions sur votre jeu. Dans la relation avec l’autre, les seules solutions possibles face à cette situation sont limitées.

Paul Watzlawick propose 4 formes de communication :

Rejeter la communication
Vous indiquez à votre interlocuteur que vous ne souhaitez pas discuter. Même si cela peut paraitre impoli.
« Tu peux me laisser jouer tranquillement ? »

Accepter la communication
Vous cédez à la communication mais vous la limitez au strict minimum. Des phrases brèves, sèches.
« Oui, je peux faire ça. Non je n’y arrive pas.”

Annuler la communication
L’annulation de la communication consiste à frapper de nullité sa propre communication ou celle de l’autre.
« Cette conversation n’a aucun sens, laisse-moi. »

Avoir un symptôme comme communication
Il est possible consciemment de refuser une communication : par le refus, l’acceptation contrôlée.
Si on ne peut communiquer, quelque chose d’extérieur peut m’en empêcher (stress, hoquet…).

Maintenant, vous pouvez vous interroger sur le message que vous voulez faire passer, au travers de votre attitude, de votre ton de voix, votre style, votre manière d’être et de faire et surtout à celui que la personne en face de vous tente d’exprimer.

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