Vous vous trouvez en plein milieu du désert. Vous avez faim et soif. À votre gauche se trouve un sceau d’eau et à votre droite, votre plat préféré. Où iriez-vous en premier ?
La vie est une succession de choix : l’heure de notre réveil, le choix de nos vêtements, nos rendez-vous…
Par exemple, si vous êtes au milieu d’un fleuve, il est parfois plus prudent de se rapprocher d’une des deux rives que de rester au milieu de ce fleuve. Mais le fait de ne pas choisir n’est pas en soit déjà un choix ?
Il est toujours mieux d’avoir le choix que de ne pas en avoir.
Prenons l’exemple d’une phobie : une femme qui a peur des araignées est persuadée que son seul choix est d’avoir une montée des émotions (cris, pleurs…). Le travail d’accompagnement est donc ici de lui montrer que quand elle aperçoit une araignée, elle a le choix de vivre autre chose que ce qu’elle vit actuellement.
Le paradoxe de l’âne de Buridan démontre un dilemme poussé à l’absurde.
L’âne avait, à la fois, faim et soif et se trouvait à égale distance du sceau d’avoine et du sceau d’eau. Ne sachant pas choisir, ce dernier mourut.
Selon Buridan, si un homme avait été dans le même cas que cet âne, il aurait été capable de choisir arbitrairement. On appelle ceci la liberté d’indifférence. En revanche, Spinoza estime qu’il n’y aurait eu aucune différence entre l’homme et l’animal.
Certains ne vivent pas cette question de choix dans le bon sens.
Certaines personnes préfèrent être obligées à faire quelque chose afin de ne pas choisir à l’instar d’aller au travail. Cependant certains événements peuvent changer cette vision : un accident ménager peut arriver et changer le cours de la journée.
Quoi que nous fassions dans notre vie, nos choix auront toujours un impact. Les conséquences de nos actes nous apprennent ce que nous sommes et qui nous sommes.
Les choix sont la clé de l’apprentissage
Un choix est meilleur qu’un non choix
« L’Homme est condamné à être libre » J.P Sartre.
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