La carte n’est pas le territoire

Percevons-nous toutes les choses de la même façon ?

La représentation que nous nous faisons du monde s’opère par une carte et celle du monde tel qu’il est réellement se fait par le territoire.
Ce présupposé de base de la PNL nous indique que chaque individu construit sa propre vision des choses, sa propre réalité et donc son monde.
Celle-ci est donc différente d’une personne à l’autre car nous filtrons les informations que nous recevons par rapport à un vécu, un environnement.

Une infinité de cartes pour un seul territoire.

Notre carte du monde est unique. Elle est constituée de plusieurs filtres personnels. Nos choix et nos perceptions sont influencés par celle-ci.
Il faut penser que notre vision des choses n’est pas la même que celle de notre interlocuteur afin d’éviter la confusion entre la carte et le territoire.

Les ‘informations sont passées à travers 3 filtres et 3 mécanismes qui sont des processus de sélection.

Les 3 filtres :

Filtre neurologique
Perception limitée par les sens (ce que je vois, sens, entends, ressens)

Filtre socioculturel
Le milieu culturel influence les perceptions et contribue à changer les représentations ( ex : vocabulaire selon ma culture )

Filtre personnel
L’éducation, l’histoire, l’expérience, le cercle personnel, les traumatismes, les routines…

Les 3 processus :

La sélection (omission ou suppression)
Elle nous évite d’être coulé par trop d’événements extérieurs, trop d’information.
Ne voir qu’une partie du problème

La généralisation
Soumettre des hypothèses de comportement d’individus grâce à des exemples ou de dictons.
La distorsion
Modifier les représentations du monde extérieur pour la rendre plus acceptable mais de ce fait tronquée.
En voyant le monde autrement, cela ouvre également à la créativité.

Notre carte du monde est absolument subjective.

Alors que nous sommes persuadés de comprendre la personne, ce n’est pas toujours le cas et des conflits voient alors le jour : problèmes de communication, conflits relationnels, peur d’agir.

Le territoire est la réalité et la carte du monde est la perception que nous avons de cette réalité à travers nos 5 sens (vision, audition, kinesthésie, odorat, gustatif) qui traduisent les aspects du monde mais aussi de par le filtre de nos valeurs au-delà de la conscience.

Toutes les cartes sont tolérées. Les perceptions sont simplement toutes différentes ce qui sous-entend qu’il existe toujours d’autres possibilités que celles que vous pouvez voir ou concevoir. Ce qui est bon pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre car il existe autant de carte qu’il n’y a de personnes du Terre.

« Ce que l’on croit de la réalité, du monde environnant, agit comme un filtre, comme une paire de lunettes sélective qui nous amène à surtout voir les détails allant dans le sens de ce que nous croyons… Si bien que cela renforce nos croyances. La boucle est bouclée. »

Laurent Gounelle

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